Le texte de ce jour nous dit ceci : « Moi, le Seigneur, je suis ton Dieu. Je te tiens par la main. Je te dis : N’aie pas peur, je viens à ton secours. » (Ésaïe 41:13)
Remarque que le Seigneur te dit : « Je te tiens par la main ». Je crois qu’il s’agit là plus qu’une pratique culturelle. Il te tient par la main lorsque tu marches dans l’obscurité, lorsque tu ne sais pas où tu en es, lorsque tu es perdu(e) dans le noir, égaré(e) et que tu crains de trébucher en faisant un pas en avant. Il est là avec toi, et il prend ta main pour te conduire, pour te rassurer. Sache que le Seigneur te prend par la main lorsque tu te sens perdu(e) ou dans l’inquiétude. Mais savais-tu que l'arrière-plan de ce chapitre est l’idolâtrie ?
Le verset 7 dit ceci : « Le sculpteur encourage celui qui travaille l’or et l’argent. L’artisan qui aplatit le métal au marteau encourage le forgeron. Il dit de son travail : Ça va bien. Puis on termine la statue d’un faux dieu en la fixant avec des clous. » La statue d’un faux dieu !
Il y a eu une époque où le peuple d’Israël a découvert une nouvelle technologie. Un nouveau métal pour forger des armes. Israël a découvert le fer, bien plus solide que le bronze. Et avec cette découverte, le peuple de Dieu a progressivement mis sa confiance en ses propres armes, sa propre force, son armée équipée dorénavant d’armes capables de vaincre l’ennemi. Et progressivement, Israël, s’est éloigné de Dieu pour mettre sa confiance en ses propres forces.
C’est bien là le centre de ce chapitre, Israël finit par comprendre que l’idolâtrie ne peut pas sauver, qu’elle est comme une citerne crevassée qui ne retient pas l’eau.
Ce texte nous confronte dans notre façon de vivre. Y a-t-il quelque chose dans ta vie, qui te donne plus de courage que Dieu lui-même ? Y a-t-il quelque chose qui te donne plus de joie, plus de plaisir que le Seigneur ? Te souviens-tu lorsque tu partais dans les champs, au coucher du soleil, pour lever les yeux vers le ciel, regarder les étoiles et la lune, et t’émerveiller de sentir la présence de Dieu ? Te souviens-tu de cette époque ? Aujourd’hui tu t’enfermes peut-être dans ton portable et tu as perdu ta passion pour Jésus. Tu réalises et tu as peur, et tant mieux. Tant mieux, parce que c’est lui qui te rappelle et te dit : « Je suis ton Dieu. Je te tiens par la main. Je te dis : N’aie pas peur, je viens à ton secours. »
La technologie dont nous disposons aujourd’hui est capable de faire des choses extraordinaires, mais elle est capable aussi, de te perdre, de t’enfermer dans l’obscurité. Aucun chant de louange, aucune musique, ne pourra remplacer le temps que tu passes avec Dieu, dans ta communion avec lui ! Il a soif d’entendre ta voix, il a soif de communion avec toi. Il a tellement envie d’entendre le timbre de ta voix, tes questions, tes inquiétudes, tes doutes, tout ça lui manque énormément ! Alors écoute, assis toi là où tu es, fais le silence, il est là dans le secret du silence.
Dis-lui, demande-lui de prendre ta main, demande-lui de t’aider à retrouver une intimité avec lui, comme celle que tu as perdue, et reconnais que comme Israël lorsqu’il a découvert une nouvelle technologie, tu t’es laissé(e) prendre, et progressivement tu as pris des distances, tu n’as plus ressenti(e) le même feu dans ton cœur. Je t’en prie, je t’invite à revenir à lui, à ne pas t’éloigner davantage, au point où il te sera vraiment difficile de revenir dans la communion avec lui.
Parle à un frère, à une sœur et dis-lui que tu as besoin d’aide. Il n’y a aucune honte à admettre cela ! Parle à ton groupe de jeunes, parle à tes parents, parle à ton pasteur, parle au Seigneur. Ne continue pas à t’égarer. Laisse-le prendre ta main et demande-lui de ne plus la lâcher. Seigneur écoute la prière secrète qui monte de ce cœur, accueille-la. Pour l’amour de Jésus.
Gabriel Alonso